Dans un lit de brumes, étendues en éternel mirage,
Et tant de vivacité se retrouve en cage,
Vit là, un marais trouble des tous premiers âges,
Son cœur saumâtre est entièrement verdâtre,
Nous sommes bien éloignés de notre âtre!
Un saule pompe son eau nourricière, délice,
Libellules le survolent de leurs hélices,
En ce grand espace qui se fait lisse,
Quantités de plantes envahissent l'espace ,
Aucun reflet du ciel n'y trouve sa place
Ce marais grouillent de vie en petits espaces,
De la tourbe, telles des éponges s'imprègne de l'eau composée d'alluvions,
Pour que petites bêtes , nous en vivions,
Semble s'étouffer cette eau sans oxygène,
Cellules ici prospèrent pourtant comme reines.
De petites bulles remontent en surface,
Chaque élément vit et y prend sa place,
Racines de palétuviers débordent de l'eau,
Dans ce marais on hésite à plonger son seau,
Colonies de têtards y prennent le repos,
C'est ici le pays bas des pensées pesantes,
On pense l'esprit vide aux salamandres
qui oscillent entre marais et terre tendre,
Entre les ajoncs, vivent de belles poules d'eau,
Cela piaille tant et plus sans défaut.
La vie grouille , pourtant dans ces eaux saumâtres.
De grosses grenouilles on l'air de marâtres,
On aspire à retourner près de l'âtre...
L'air vicié se fait ici bien irrespirable,
Cet espace fait penser à l'origine du monde,
Quand bien des bêtes existaient en cette ronde,
Heureuse de trouver repos à l'existence,
Pensons en ces lointains temps de la préhistoire...
Et gardons en mémoire tous ces détails
Avant que les hommes agressifs ne les entaillent...
Les crocodiles se prélassent tout heureux
En ce terrain gluant et encore si vaseux,
c'est ici la mangeoire qui leur est attribuée,
Marais pullulent leur offre leur garde-manger.
Depuis des siècles ici se compose la tourbe,
Que d'attention pour qu'en vase , on ne s'embourbe,
Précieux élément pour entretenir le feu,
On vient ici racler de la bonne argile,
Pour cela il faut être encore bien agile,
Puis séchée, elle est employée pour des murs
Prenant peu à peu appui et belle posture,
Restent encore toujours les marais plongés en vase,
Evoluent troubles en une terre rase. Chaque élément a son utilité ici,
Sa continuité dans le temps me réjouit.
Dans cette eau trouble a peut-être
Commencé la vie...
Qui aurait évoluée en ces eaux ravies...
Et le mystère continue et évolue,
Et l'histoire du temps ZERO d'être toujours revu!
Beaucoup de points d'interrogation sont posés,
Beaucoup de recherches intenses sont apposées...
Une splendide aigrette blanche passe,
De ces étendues tranquilles, elle ne se lasse,
Elle, si légère , laisse aussi belle trace!!!
Et elle aime encore venir y boire la tasse.
Virginité fait place à de doux espoirs!
01062017**
endroit où peut-être la vie a commencé sur terre avec son évolution préhistorique...