Les nénuphars noirs.
par Rousselot
Assit sur la colline du désespoir
Le romantique esseulé pleure
De ne pas avoir pu, en temps, voulu savoir
Qu’il ne faut abandonner aux boueux, l’espoir
Car…
Le ruisseau de l’obscurantisme est en crue
Déversant dans les marais de l’ignorance
Les alluvions de haines et de souffrances
Le roseau plie face aux soudards bourrus
Un vent glacial parcours le grand Ried
Voilant et violant la femme aux émois torrides
Au nom des dieux on assassine et on tue
Cachant ses propres vices sous de piètres vertus
Pédophiles convenus, antisémites convaincus
Ces hommes et ces femmes ne méritent que la balle
Mais le roseau se redresse, fier et fort, sans égal
Par l’art du coiffeur qui dresse en liberté la chevelure perdue.
Alors…
Une symphonie résonnera dans le cœur des hommes
Fuyant ces idéologies imbibées d’alcool qui bourdonnent
Les nénuphars noirs qui se colorent de verts et en fleurs blanches
Offriront aux générations futures un monde sans revanche.
Loïc ROUSSELOT
Poème posté le 05/06/17