Flamme
par Salus
L’amour avilit et ravale
Au rang débilitant des bêtes !
Sous le sourire on voit les crocs,
Le Diable à l’affût sous le fard !
C’est le feu noir d’Héliogabale
Et l’arcane d’horreurs secrètes ;
Une ordalie où le héros
Régresse au stade du têtard !
Mais l’amour se meut et mélange,
Autonome, en songe les gens,
Emmêle mille et mille genres
Et toute rage s’apaisant
Nous conduira d’où plonge l’ange,
Fontaine, aux plaisirs résurgents
Des sources fraîches et des jarres
Dans les douceurs d’un à présent…
Poème posté le 15/06/17