Alme amer
par Salus
(A Stéphane, mon frère)
D’un esprit de grève abdiquant,
Une émotion douce soulève
Ce fil mort qui tenait le glaive
Amer au suspendu piquant.
Passage, bief, aux saisons lentes
Où glisse en sinueuse nef,
Insubmersible et derechef,
L‘envie émue aux déferlantes !
Inapte, du rêve aux cheveux
Arrachés - splendides aveux !
Miroitant, merveilleux, à rendre ;
Psalmodiant ce code obtus,
Le syntagme ocellé de cendre
Trahit le langage en vertus.
Poème posté le 05/08/17