Cul de sac
par Salus
Je hais mornement
Les dieux faux de l’homme
Le Livre vieux ment,
Le rêve est en somme
Le seul monde vrai
Que je sonderai…
Le bon ton m’ennuie ;
Sous tant de miel gras
Le sucre est de suie
Aux us scélérats !
(Faites moi l’aumône
D’un silence atone.)
La société,
Ce cloaque immonde
(J’ai jadis été
Au fait de ce monde),
Est telle à ces trous
Gluants, noirs et fous !
Ma colonne est nue,
Rien n’ouvre à ma nuit,
La fièvre, venue,
M’enroule en son nid.
- Hélas, l’existence
Ne vaut pas qu’on pense…
Tout n’est qu’un échec,
Les cieux font l’impasse,
Je pisse un sang sec
Et l’espoir, qui passe,
Est déjà trop loin ;
Plus d’air - plus besoin.
.
Poème posté le 09/08/17