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Jouer du saxo, c’est jouir de la vie,
Le sac au dos bien épaulé
Je pense à son baptême !
Adolphe Sax
Lui a offert son nom.
Ce n’est pas un sac sot,
C’est Le Saxophone,
Ô voix de défis la plus humaine
Rapprochée,
Devient sac à ricochets!
Ou plus simplement
« Sac assaut »
Sa passion pour les instruments à bois, de cuivre,
Dès ses quinze ans, poursuit le chemin de l’harmonie
Des timbres sensibilisant la sonorité.
Ses débuts, preuve à l’appui,
Se concentrent sur la clarinette mais les difficultés choient !
Un clarinettiste refusant de changer son propre instrument,
La clarinette de Sax s’impose à la clarinette basse
Et voilà le triomphe qui explose pour Adolphe,
Grâce à deux sommités présentes,
L’un violoniste, l’autre compositeur.
Sous l’air de la Meuse à Dinant
Elle pénètre la France
C’est le « sax appel »
Qui remplit
Le sac des aumônières !
Et tremblent les âmes
Sur luminosité qui les emmène !
Voilà sa vocation enfin armée de belles ambitions.
Il se consacre désormais sur l’amélioration de la voix du saxophon,
Sa première appellation, visant la célébrité !
Il soumet à son Ami, Hector Berlioz,
Qui a un penchant sensible particulier sur la nature des timbres,
Le soin de définir ses personnelles sensations.
Hector, charmé,
Pour rendre vivante son admiration indescriptible,
Compose sa toute première œuvre
« Le chant sacré »
Pour sextuor à vent, sur saxophone.
Un trouble extraordinaire
Venu d’une oreille
Au cœur peu ordinaire !
Un élan à genoux, offert,
Un partage sans égal
Nait en chœur !
Sac nourricier de l’Esprit
Enveloppe de sang de vie, la vigne :
« Un plein, moelleux vibrant, d’une force énorme,*
Est susceptible d’être adouci »
A l’essence innée
Du fruit, est servi le suc!
Paroles de Hector Berlioz :
Elle (la sonorité) est de telle nature que je ne connais pas un instrument actuellement en usage qui puisse, sous ce rapport, lui être comparé. C’est plein, moelleux, vibrant, d’une force énorme, et susceptible d’être adouci ».
Source Internet.