Les regrets lancinants sont de dangereux mirages.
Insidieux ou frivoles ils entachent nos vies,
Mythomanie d’un prisme enjolivé du bel âge ,
Nimbé par les fastes d'un halo de poésie.
C'était le bon temps des espérances merveilleuses !
L' aurore épanouie s'annonçait triomphante,
Dans sa nébuleuse l' adolescence joyeuse
Se promettait une destinée passionnante.
Chansons et théâtre exagéraient en images,
Nous aimions innocemment, sans bien savoir comment,
Aimer et savourer sans concevoir des enfants.
Il pleuvait des chimères comme sable sur la plage.
S de Beauvoir,
prêtresse écoutée sur l'égalité à donner aux femmes
Avortait oubliant sa créatrice condition,
Librement , elle confessait ardemment sa flamme
Tout en assumant des amours qui tournaient au drame.
Intellectuelle, elle se fit nonne en littérature
Mais fut ,surprise au dernier jour de sa mère
Qui balbutia un simple "conf..conf..confiture"
Sans en appeler au père pour un conf..ession future.
Prier, sacraliser, penser semblent dérisoire
Montaigne recommandait d'entretenir les roses
Juste un peu d'eau claire au fond d'un arrosoir
Et le reste à enseigner...est si peu de choses !
Arcane