Accueil
              
         

Signaler un contenu inaproprié.

Éden personnel
par Lasource


. C’est dans le parfum des lys étoilés que tu déambules au jardin. On dirait que les anges sont descendus de leur céleste aigue-marine, pour un moment faire semblant d’être plantes, comme les nymphes autrefois faisaient semblant d’être arbres… . Des violons en sourdine, au seuil de l’audible, de jour animent les feuillages des arbustes, des bouleaux et des pins ; le soir ce sont plutôt, par bouffées de plain-chant, d’enfantines voix de chérubins qui s’amalgament au silence humide des allées. . Sans doute ont-ils compris que le paradis de mon poème acclimatait les êtres les plus divers, les plus merveilleux, les plus incongrus, les plus aimables, les plus étranges, voire les plus contrefaits ! Mais certes ne me visitent que ceux qui relèvent . du menu fretin de la hiérarchie. Les gros poissons là-haut tournent au sein de la Lumière ; on les distingue très bien au crépuscule dans le bocal argenté de la Lune. Il est exceptionnel que l’un d’entre eux s’épanouisse le temps d’une nuit en cette immense . blancheur en couronne du cactus qu’on nomme Queen of the Night : on le reconnaît à ce qu’il a conservé sur ses pétales un éclat du nard lunaire, plus subtil que l’ambre gris, plus pénétrant que le jasmin, incomparable senteur proprement séraphique... . En revanche, pour ce qui est des Trônes et des Dominations, je ne sais comment les distinguer, pas davantage les identifier. Tout au plus ai-je la sensation qu’il y a une Puissance qui m’approche lorsque, nonchalante, Aïlenn à son tour vient flâner au jardin. . .

Un petit poème superficiel comme toujours ches moi...<br />
Bien amical salut aux lectrices, voire aux lecteurs s'il en passe...


Poème posté le 06/10/17


 Poète
Lasource



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'artiste (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)





.