Connaissance des êtres et des choses
Aujourd’hui cela ne veut plus rien dire !
Je n’ai aucune place ! et j’en suis fière car
J’ai gardé la toile de jouie toute nue primaire !
Est-ce la Vie qui a changé l’homme ?
ou
Est-ce l’homme qui changé la Vie ?
L’un et l’autre se donnant la main
Sont dépendants d’eux-mêmes !
Sans échelle universelle
Et c’est elle qui est en danger pour chacun !
Surtout lorsqu’un Avocat vous dit :
« Madame il n’y a pas de justice, il y a des lois, je le déplore aussi »!
et
« Dans les années 1990,
Mon regard s’arrête sur une publicité télévisée
Sur nouvelles marques de nourriture pour chiens,
Je ne ressens aucune aigreur en cela, j’aime les « toutous »
Mais
Immédiatement après il nous est présenté l’Afrique
Mettant le relief sur la maigreur des adultes
Mais surtout des bébés et tous enfants nus !
J’ai été écoeurée
De voir que les bêtes étaient prioritaires
Sur l’être humain !
Coluche je pense à toi !
Quand l'Egalité s'agite et nous dit :
Le temps est à l’orage
Pour la feue raison qui me poursuit !
Je suis décontenancée de voir et d’entendre
Dans quels puits je suis cataloguée !
Alors qu’avec mes deux sœurs nous ne faisions
Qu’une seule et vraie harmonie,
Celle de l’Unité Universelle
Sur drapeaux nous étions baladées telle une publicité
Dansant sous l’air, défenestrés comme des oiseaux !
A l’époque nous ne représentions qu’un principe de la vie,
Mais grâce à des têtes pensantes qui avaient pour cœur un joyau,
« L’étang d’art» pour ne pas devenir marais,
Est devenu l’étang dard, avec ses pics !
Pour que l’homme soit représenté
Et répondre de ses valeurs réelles
Et non vivre des virtuelles!
Soutenues de qualités
Et non d’état de faits !
Les fruits épluchés sortent de leur noyau !
Vous héritez d’un nid qui vous a accueilli bon gré, mal gré
Et ceci, sera de génération en génération, d’âge en âge, c’était écrit !
L’homme seul est responsable des graines qu’il a semées, produites !
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Oui, nous sommes tous égaux de corps et d’Esprit
Mais l’homme s’est assis sur table sans Autel*
Se servant par les yeux devient moule sans part fixe !
C’est lui qui gère un latent tissé tout personnel !
En créant un état de faits pour suppliciés
Entre les vrais ou faux moutons qui paissent, suivent !
Où se trouve la place pauvre à privilégier ?
Où se trouve flamme originelle des valeurs qui fuient !
La liberté sensible, Ô l’indéfinissable*
Prenant partout naissance au destin infini !
Elle a ses garde-fous, et des lois punissables
En protection de l’homme, l’être n’est plus fini !
Libre de tout faire est expression courante
Sur lèvre disparaît la pensée, son pesant !*
Libre-arbitre de soi, être l’aiguille errante
Sur balance l’esprit jaugeant le bien-pensant !
Quand on sait que nos trois valeurs font la tare
Belle doublure innée offerte sous manteau
Chacun à sa mesure éteint le solfatare*
Puise Sagesse en soi pressée dans un étau !
En chacun d’entre nous la part d’autrui existe
Sans pour autant se sentir limité, sentiment
Etant élastique et son usufruit assiste
A l’unisson d’Amour, éternel firmament !
Ce qu’Esprit ou main donne en liberté secrète,
C’est l’aire de chacun, un espace vital
Qui fait tourner le monde et dans toutes les têtes
Amour pour seul refrain fait beau chant pastoral !
Polymnie2, ce 15 Octobre 2017
*Sans autel = sans réflexion de Lumière
*indéfinissable oui, elle ne peut être concrétisée,
Par toutes valeurs de qualités que nous possédons ou pas !