Ces choses qui te regardent, sans yeux, avec la clarté froide étendue aux nuées de novembre, te renvoient ton humeur.
.
Vision de miroirs en forme de pommes en suspens : chacun en sa rotondité résumant une part du paysage étincelle au soleil ;
.
ailleurs la forêt honteuse rougit d’être, sans avoir fait un seul pas, si vite parvenue à envahir la terre mouillée de novembre ;
.
la brume cille à l’horizon, te brûle un moment les yeux ; des larmes embrouillent tes regards et font magma de tes pensées !
.
Tel un de ces retours de flamme, lorsqu’on s’est trop approché de l’âtre, manque de vous brûler au visage, un souvenir surgit…
.
Bleu laiteux, l’écran du ciel affiche un visage féminin tout à la fois familier et inconnu, ses tempes ailées de lueurs fluctuantes.
.
Le long des quais, la Seine, avec ses vaguelettes aux ongles brillants, tâte le mur des berges, mais ne trouve aucune échappatoire.
.
Ton esprit en revanche exerce une sorte de don d’ubiquité ; son flux passe en un instant du dôme de St Pierre, au Palais d’Été du Yuanmingyuan.