A mon père
par Theo
Tout paraissait simple
La vie la mort
J’avais juste à regarder à sentir
L’harmonie des couleurs
Des formes qui s’étalaient
Comme on respire
Calmement rondement sans heurts
Le soleil était doux encore chaud
Sans brulures sans contraintes
J’avais juste à regarder
Marchant à l'immobile
Dans cette courbe ronde
Qui s’étirait dans un méandre d’or
Le sable était trésor
L’océan richesse l’horizon rêve
Pas de lutte pas de querelle
Juste le calme de la mer
La caresse de la brise
Je pensais à mon père
Tout était là
Cet ailleurs qu’il recherchait
Cette paix qu’il voulait à en mourir
Dans l’harmonie des choses et des êtres.
Je lui confiai ma pensée
Elle m’emportait avec lui
Dans ces paysages transparents
Couleur de nacre et de prières
Où plus rien n’a d’importance
Que l’infini des espaces
Et la paix retrouvée
Théo
À mon père
Il aimait l'océan, toujours je le revois le regard perdu au loin, en lisière d'infini...
Poème posté le 16/11/17