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Fabulasse
par Pilar


Cela se passe l’hiver, Au soleil, sur un coin d’herbe que la neige épargne, Aux abords d’une passe prise par les glaces. Deux bécasses de gracieuse race, Jacassent, lasses. Un rapace vorace passe. D’audace, les loquaces bécasses le menacent. Le rapace trace une volée basse, Leur rase la tignasse Et dépasse les deux bêtasses Qui lui font la grimace! Qu’elles fassent les follasses Agace le rapace qui s’efface dans l’espace. Les bécasses se gaussent De ce rapace passable Puis s’en lassent (sans s’enlacer). Une ombre fugace soudain passe, Puis repasse, Etonne les gallinacés les tracasse. Sentant la disgrâce, Elles avisent un sas Qu’embarrassent Une joncacée, des troncs cassés. Elles passent la passe Sur la glace qui casse. Hélas, les deux grasses trépassent Dans la mélasse sous la masse glacée. Ainsi passa, las, à l’as Le repas du rapace. Moralités : 1 Fricasse une bécasse, Passe à la farce Efface les traces de ganache Et chasse les gosses ! 2 Las, l’asse ça lasse, Mais là ce ne l’est pas, Salace !



Poème posté le 01/12/17


 Poète
Pilar



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