Fable immorale
par Cielbleu
Deux amants vivaient désirs, sexe
Mais l’un deux s’emmerdait à mort
Voulait plus lui bouffer le triplex
S’est cassé l’matin à l’aurore
Se sentant l’cul abandonné
Elle mouilla les larmes de son corps
Puis resta les cuisses fermées
Ça s’sra ainsi jusqu’à ma mort
Il ne faut pas rester prostrée
Lui dit un jour une bonne copine
Tu vas prendre des toiles d’araignée
A quel endroit ? On le devine
Lui présenta un super mec
Beau et viril, des poils partout
Il lui fit ça vraiment impec
L’kamasoutra et tout et tout
Elle retrouve la vie, le sexe
C’était le délire, le nirvana
Oublia carrément son ex
Et des larmes de joie, mouilla
Dans la vie rien de définitif
On perd quelque chose, on retrouve mieux
Que ce soit dans les calcifs
Dans le boulot ou plus sérieux.
Gérard Bollon-Maso
Poème posté le 01/12/17