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Fable pour les enfants, qui s’amusent des muses
par Rimatouvent


Le père Zeus, que certains appelaient Jupiter, Habitait au Parnasse un mont loin de la mer, C’était sur une chaine aux très hautes montagnes, Qu’on appelle le Pinde, avec quelques compagnes. Mnémosyne survint, déesse de la mémoire, Et partit avec lui vivre une longue histoire. Puis Mnémosyne et Zeus qui s’aimaient tendrement Voulurent sur leurs sommets devenir des parents. Neuf filles leur vinrent qui petites et jolies De muses prirent le nom dès qu’elles eurent grandi. Clio était la muse amoureuse des dates, En mémoire les gardant, vraiment elle vous épate. Spécialiste d’Histoire, experte en datation, Personne ne médit de son érudition. Elle était sympathique aidait les écoliers À résumer le temps en leurs petits cahiers. La deuxième est la muse offerte à la musique Elle se nomme Euterpe, aimable dynamique Elle bat des deux pieds un vieux boogie-woogie, Ou suit oreilles au vent la grande symphonie, Puis glisse dans l’esprit de quelques musiciens D’harmonieux morceaux, d’inoubliables liens. La troisième Thalie aimait bien rigoler Et de la comédie elle eut à s’occuper. Elle avait un théâtre où le public ravi Sortait toujours content en ayant beaucoup ri. Certains même auraient dit qu’elle était l’origine Du Guignol qui, à Lyon, déride les bobines. La quatrième muse, avait nom Melpomène Elle était sérieuse et ne mettait en scène Que belles tragédies et ses pièces sévères, Avaient un grand succès, car sans être légères, Elles peignaient la vie, les hommes, leurs passions Donnant aux spectateurs de belles émotions. Terpsichore, la cinquième, élégante, légère, Etait muse de danse agile cavalière Pour ceux qui l’invitaient à un beau pas de deux. Rien qu’à la regarder on se sentait heureux Et dès que des chaussons font des pas gracieux La muse vient donner des conseils précieux. Erato la sixième, une mélancolique, A pour occupation les poèmes lyriques, Muse de l’élégie, elle incite elle inspire Des écrits poétiques agréables à lire. Nombreux sont les auteurs qui lui sont redevables D’œuvres sentimentales aux formes agréable. En septième survient la douce Polymnie La poésie lyrique est son unique amie. Elle fournit la lyre afin d’accompagner Les poètes chantant ou sachant déclamer D’agréables histoires, aux phrases musicales Que la muse parait de rimes originales. Uranie la huitième au gout très scientifique De toute astronomie était la fanatique Elle aimait les étoiles, les astres, les planètes, Les lumières du ciel pour elle sont des fêtes. Et dans les mouvements de la céleste sphère Elle cherche à savoir l’avenir de la terre. Enfin vint Calliope, une muse dernière. Traitant de l’éloquence, agile conférencière, En héroïque poésie elle fait loi Son grand art de rimer décore tout exploit Des héros courageux aux actes insensés, Qui victorieux du mal furent récompensés. Moralité Pour conserver ces noms de façon rigolote Apprenez donc par cœur cette phrase bien sotte : La Calliope, La Clio, l’Erato et l’Euterpe, Partirent chercher du bois avec une petite serpe ; Melpomène, Polymnie, Terpsichore et, Thalie, S’en allèrent à la plage en laissant leurs amies Et Uranus, seule, qui était très gourmande Prit chez le pâtissier une tarte aux amandes.



Poème posté le 03/12/17


 Poète
Rimatouvent



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