Il me vient des parfums issus d’âmes profondes
Une fable ? un roman ? ou conte en mémoire
Qui retient ce fabuleux tableau que je sonde,
Tenant à vous faire connaître son pur ivoire !
Tous mes mots passeront au pays du sourire
surnommé par certains, dons de « Naturaimée »
Là où baigne un soleil sans ne jamais mourir
Car lune resplendit en son ciel animé !
Vivait régnant un couple amoureux d’une ferme,
La splendeur des verts en beaux sillons tracés :
Lui, se voit, chez ses grands-parents, sur terre ferme
Elle, n’en croit pas ses yeux sous ce ciel, enlacés !
Quand tinte, dès l’aube, l’amour aux jours qui s’aiment,
Il est comme la faim entretenant le champ,
Il est envergure, que Dame Nature sème
Et distribue la sève du levant au couchant !
C’est ainsi, qu’en un roi, sa reine, danse un air
« Des Milles et une nuit »! recherchent une lumière
Messagère éclairant l’ennui en débonnaire !
Noël approchant, scintillent les chaumières !
Le roi s’afflige, l’esprit sans rémission désole,
En peine de trouver, lui vint la riche idée
De se confier à l’humble ami, intime console,
Surnommé Pierrefendre ! le seul qui puisse l’aider.
Que me-veux-tu frère ?]« Un rien qu’un tout complique !
« Voici les fêtes, avec elles l’obole à garnir !
« Rien, m’inspire en désirs, et mes pieux domestiques
« Ne peuvent m’aider ! Ma tête cesse de frémir !
Après multi réflexions sur Connaissance infuse,
Un éclair sur le front fuse : « J’ai ce qu’il te faudrait.
« Un coffret d’or magique, à la science de muse,
« Ton âme ne peut qu’adhérer au poudrier* !
« Pense à réaliser un souhait pour un ami !
« Voilà vive raison, mais où le trouver » ?
« A veillée de Noël, d’amour chacun gémit !
« Je serai avec toi aussi, j’aurais l’écrin, sa clé » !
Elle a le pouvoir de tourner la serrure
Dès qu’une pensée est lestée vers l’extérieur,
Elle est-aimant-si-paix sur l’âme sans usure,
L’écrin ne s’ouvrira qu’au regard intérieur.
La soirée, pleine écoute dans le silence planant,
Tout semble virginal sous un manteau velours,
File nuptiale, la marche vers le trésor émanant
Sous l’éclairage d’un cierge flambeau glanant !
Se succèdent les voeux de bonheur à venir !
Et chacun fait l’essai-clé avec son message :
« Le forgeron souhaite créer pour agrandir,
Faire naître son art dans le forgeage !
« Le jardinier désire charrette et plus d’outils !
« Le pâtissier voudrait une nouvelle vitrine !
« L’épicier veut vernir tous rayons futiles !
« L’horloger vise surtout un chalet sur colline,
passera ses vieux jours à jouir à l’entour.
Et les gens poursuivent leur chapelet distant !
Quand arrive en fin de procession, un Paysan
Marchant à pas lent, la tête à ses pieds se noue.
Il voit la clé d’amour, lui qui n’espère rien
Sauf aider ses parents accablés de soucis,
Ses frères, leur ouvrir les portes d’Ecoles de biens
Ses deux petites sœurs, moins de froid aussi,
Malgré le chaud de tous les cœurs compatissants.
Le mystère entourant sa clé, la tourne en fée ;
Instant magique se révèle pleine aura sur Paysan !
Tremblant, il remercie, du Ciel à Pierrefendre !
Se prosterne à genoux, les mains jointes à se fendre !
Avec un Alléluia qui ne résonne que très haut
Sur silencieux, se terre, mais se pose à refendre
Le Suprême d’orfroi dès l’envol d’un angelot.
Polymnie2, ce 9 décembre 2017
Poudrier = dans le sens de sortir une vérité d’un tout !
Moralité
Tout ce que tu fais pour l’Autre
C’est à moi-même que tu le fais !