Douce rêverie d'été, au pied du cerisier,
quand le vent badine, se fait câlin,
qu'il te souffle des couleurs, sur ton chevalet,
doucement sans pudeur et nul chagrin,
laisse le soleil te peindre en reflet doré.
Soupirs d'aise en écoutant les feuilles, bruisser
les rêves vont te bercer. Ferme les yeux.
Étiolées, les peines que ta vie a supportées.
De doux moments bénis seront précieux,
pour apporter au bonheur, le droit de paresser.
La lumière se voilant effacera les dessins,
que les arbres, parés de pierres rubis
ont profilé, à travers leurs bois de fusain,
sur l'endormie, à la pause alanguie.
Douceur, chaleur, farniente forment un doux écrin.
Accorde dans le brouillard, du temps à la torpeur.
Ouvre ta rêverie, aux chants des oiseaux
Laisse-toi enivrer des parfums de mille fleurs
pour revenir vers nous en crescendo
avec sentiments de paix d'amour et réconfort.
Catriane(Annie) 07/02/2018