Poème Keith par Claudel

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Keith
par Claudel

Keith ne serre pas trop fort la belle Écossaise, Tu vas la blesser ou lui casser quelques côtes ; Elle est trop délicate et pas bien à son aise Dans les bras d’un highland aux épaules trop hautes. Ne fais pas le sonneur ou le Quasimodo, Elle a l’ouïe trop fine et le cœur chancelant. Ton souffle nasillard, ce n’est pas du fado ; Pour lui plaire, mets ton kilt suave et galant. Au village, on te nomme ainsi le faux-bourdon, Du fait de tes gigues et ta voix bourdonnante ; Ne fais plus la bombarde, adoucis-toi, sinon… La belle Écossaise en deviendra abstinente. L’art de bien paraître est le brio d’une muse, Sois comme elle, car tu perdras ta cornemuse.

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Tous droits réservés © Claude Lachapelle / février 2018

Poème posté le 15/02/18

Poète

Claudel

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