Poème L’hume hier 2007 par AR_d

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L’hume hier 2007
par AR_d_N

Rien ne se crée rien ne se perd Toute matière est lumière claire ou noire Magritte ou Renoir Manet Monet monnaie du pape La lueur de l’or allume des réverbères sentinelles et cerbères tous crocs dehors En noir et blanc Charlot se régale avec les lacets de ses godasses Le rayon vert de mon regard en erritude a diffracté dans le cristal de tes yeux feu Craquelures dans toutes les certitudes imprimées à même la vieille peau pour nos sangs amoureux dans nos corps encor vieux trop repus de faux repos Les frères Lumière ont rendu jaloux plus d’un Chien andalou Dur-dur de communiquer de cage à cage sans introniser Bien synchroniser les ouvertures Les fenêtres sont les yeux des murs Monsieur promène comme un veuvage son vieux problème de sevrage Monsieur Madame ne baise plus de peur prématurée de devenir co-cul Luisant sous la pluie les chevaux de bois battent la campagne Madame essaie la magie des maquettes sans conquête Le réel reste virtuel dans la lumière glauque des petites lucarnes Ouvrir enfin la fenêtre de l’Etre sur le soleil d’automne Lumière d’éveil avant le grand sommeil

Poème posté le 01/12/07

Poète

AR_d_N

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