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Diaboliquement
par Epervier


Des visages sournois dissimulant la haine incontestée. Des voix doucereuses avec l’expression douteuse, affreuses. Les regards d’un pseudo-négligent, un vocabulaire navrant. Les minables qui exercent une fausse dextérité, l’accroc. L’insensibilité dans un lourd secret, le muet torride. Affliger l’esprit honnête, offrir le fouet, le carnage. Se donner une conscience chaleureuse, détruire pour s’amuser. Se présenter en vocéro, le pathétique fort troublant. Continuer, être l’ogre amusé, le tortionnaire charmé. Tout autour, des scélérats gloussant des rires sarcastiques. Le pourquoi de l’infatigable, s’acharner constamment. Des ombres masquant une lâcheté visqueuse. L’incohérence, un sadisme à la mesure du bizarre. S’enfuir agilement, déchirer cette ébauche disgracieuse. Se relever, chasser ces dégoûtants satyres, respirer. Sourire, tératologie effacée, ricaner…



Poème posté le 18/08/08


 Poète
Epervier



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