Peur de moi-même
par Remia
Là dans ce grand manoir
J’évolue un peu au hasard
J’aperçois, là derrière le bar
Un escalier qui mène dans le noir
Je l’emprunte un peu agar
Dans le bas une espèce de cave
Pas à l’aise j’essaie d’être un brave
Et cet escalier qui ne me mène nulle part
J’avance, j’avance et je m’égare
La devant moi une ombre
Je l’ai aperçue dans la pénombre
Fuir ou allez de plus près y voir ?
Ne serais donc qu’un vulgaire trouillard?
Les poings fermés, je me ressaisis
J’évolue et tout mon corps se raidit
Ca y est, cette fois je le vois
Là debout et inerte devant moi
La sueur dans mon dos coule et me glace d’effroi
Je craque une allumette, deux même trois
Et là qui vois-je devant moi ?
Un miroir, quel idiot ce n’est que moi.
Méfions nous des apparences!
Poème posté le 08/10/08