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Bélisaire
par Lasource


Lorsque, après des combats qui paraissaient sans fin, Vitigès écrasé, les Perses sassanides D’Anushîrvan réduits à une paix solide, Tu pensais un moment te reposer enfin, Tu apprends qu’à la cour des intrigues perfides Se trament contre toi, l’empereur Justinien, Ton beau frère, est inquiet. Un émissaire en vient Qui t’apporte une bulle où tu lis qu’il décide, L’esprit empoisonné d’une injuste méfiance, De te nommer, « dès ton prompt retour à Byzance », Le Couropalatis* des gardes impériaux . C’est par ce « grand honneur », mon pauvre Bélisaire, Qu’il a récompensé tes services loyaux : Tu as payé le prix d’être trop populaire ! *Le Couropalatis (celui qui s’occupe du palais impérial), commande le régiment des gardes : titre surtout honorifique, donné à des membres de la famille impériale. Justinien, fils de Justin I, craignait qu’imitant celui-ci, Bélisaire ne s’avise, en tant que généralissime de l’armée byzantine, de s’emparer du pouvoir. Des jaloux attisaient les soupçons contre ce grand général, qui fut d’une loyauté exemplaire envers l’Empire. La légende raconte que l'empereur finit par lui faire crever les yeux.



Poème posté le 23/11/09


 Poète
Lasource



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