Tu t'enfuis, hélas, heure d'azur !
Ton battement d'aile est une meurtrissure.
Solitude.Et mes lèvres brûlées ?
Et mes nuits ? Et mes journées.
Je ne possède pas de maisonnée.
De passage sont les bien aimées.
Pas une place où je demeure !
Les roses que je te donne
Bleuissent et nous abandonnent.
Les étoiles murmurent et meurent
Dans l'outremer d'un soir sans lune.