Candeur inopinée
Un regard indifférent, l’exclamation étouffée.
De l’indolence inattendue, désespoir appliqué
Ce tendre corps voluptueux, épicurien;
Désolation par sa froideur indigne, insolente.
Il y a grandeur dans l’incohérence à comprendre,
De savourer l’odeur sensuelle, le rythme accentué.
Convertir mes désirs dans un élan fougueux, harmonieux.
Plonger délicieusement, roidir l’archet, l’alléluia.
Ahurissant ces pensées sublimes, adorables pétales.
Humer à ravir sans apprécier l’approche désirée.
Se contenter d’admirer, se nourrir d’une convoitise,
L’embarras de précipiter mes envies secrètes.
Terrible réalité, contre-pas, tête inclinée.
Le retour vers l’absurde, l’écrin non sécurisé.
L’abstinence, confondre la joie, la déception.
S’infiltrer de l’intérieur, vivre d’un silence.
Porte entrebâillée, yeux écarquillés, l’éblouissement.
Soudaineté, toiser ce chef-d’œuvre prodigieux.
Mains tendues, l’invitation au bonheur suprême.
Cœur battant, l’inattendu rêvés.