Vent...pire!
par Epervier
Mistral odieux soufflant sur un visage rougeaud.
Nuit blanche, haine sanglante, frémir d’horreur.
Chimères assoiffées d’un fluide violent, sanguinaire.
Le corps frémit à poursuivre sa démarche osée.
Souffle coupée, une détresse pire, odeur nauséabonde.
Spectacle grotesque, murmures respiratoires, déboire.
La facilité d’écouler ces vertus assassines, s’abreuver.
Des lèvres charnues, l’apothéose d’un goûter malicieux.
S’enfuir, l’irrémédiable approche, peur frissonnante.
L’hypocrisie d’une brise, tempête, rouspétance.
Vêtements lacérés, corps dénudé, tentative enviée.
Peau gracieuse, la soif aspirée, liquide incandescent.
Dents furieuses, le plaisir euphorique, l’emprise.
L’orage dominateur, coule ce sang, l’avidité.
Caisse de bois défiguré, repos morbide, combat terminé.
Bal triomphant, envolée légère, calme reposé.
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André, épervier<br />
Poème posté le 01/03/10
Poète