Puisque je vais l'aimer...
par Dom1
Si j’étais printemps…
On reste sur sa fin, quand le vent n’a plus faim,
De troublantes congères, qui ne gravissent guère,
On a peur du volcan, quand il ne dit où et quand !
Dans les soutes grisâtres, de nos cerveaux en plâtre,
On reste sur les mains, quand fond le rimmel des nains,
Déçus de n’être pas grandioses, ni romans à l’eau de rose,
On a peur de l’avant, avant qu’il ne parte devant,
Débâcle des éléments, qui fondent comme je mens,
Ce n’est pas de ta faute, il va falloir repeindre la grotte,
Je suis seul sous ta coupe, à ne manger de soupe,
Crainte des jours allongés, qui filent comme congés,
Jusqu’à joindre les bouts, de gloire qu’on tient debout,
Ce n’est pas de ta nuit, que je sortirai d'ennui,
Jamais, oh mon aimée, les fleurs du mois de mai,
Caprices et malades pensées, que tu voudrais panser,
Je ne crois plus en rien, qui vaille, ni saison, ni ripailles,
Le printemps est passé, puisque je vais pleurer…
Poème posté le 09/03/10