A toi si proche et si lointaine
par Lasource
A toi, si proche et si lointaine – Aïlenn !
Je pense quand devant la mer tu rêves
Depuis notre balcon, quand le museau d’une invisible brise
Soulève tes cheveux comme pour quémander
L’impossible caresse où brille le soleil…
Droite et fraîche à l’épaule avec ce regard vert
Qui traverse la vague et parfois la colore,
Tu intimides la jolie colombe d’ocre rose
Qui te surveille, avec sa tête de travers.
Elle fixe sur toi son petit œil oblique,
L’air de se demander si tu voudras l’apprivoiser :
Résumant l’univers qui près de toi mendie
Deux-trois miettes de sens que seule tu peux lui donner.
Poème posté le 07/04/10