Elles
par Pampelune
par Vespertilion
Je t'escorte de photogènes laïus
Vagabonde au pantalon vergeté.
Et tu abomines le panache de ces
Photophores, qui parquent tes
Lucioles.
Toutefois
Ils sont frets cajoleurs
Ces abat-jours agencés,
Ils nous détrompent.
Et leurs banquettes au dossier
Balisé
Sont nos éventaires,
A nous, capitalistes.
Nous nous concertons,
Effarouchés devant l'établissement
De nos inventaires.
Il y a ces versos auxquels je n'oserais
Rien relater...
Et mer...credi il y a toi. La débaptisée
Consentante.
Une abondante adolescente. Seize ans;
A la vastitude voletante des paradisiers.
Nous réformerons aussi le calendrier
Plus grégorien,
Hier n'est plus ; hier.
Il se déjeune à crinte velue.
Tu lui ondoies des trajectoires modernistes,
Résolument
Contemporaines.
Tes chevilles m'entorsent,
Le règlement
Est décontenancé.
Y a-t-il prescription à tout cela ?
Renferme-t-il ce codex incivil ?
Un motel, une chambrette, trois couchettes pour un
A trois couchettes pour toi une à moi.
Une à nous, les reproductrices.
Pour nous ce seront les rimbaldiennes, interruptions comprises.
Verleineux insérés.
Rimbaud lessive toujours avec moi
Ton jabot et son menton.
La contorsion te sied si avantageusement
Et sur ton bas-ventre affermi,
Mano à Mano, l'écriture nous déconcerte.
Notre tome additionnel sera-t-il réédité
Tel quel ?
Ses interférences, ses impudicités, ses brutalités agressives,
Ses poches ?
Trouées.
Nos quenottes se sont entrechoquées
Quelles agapes mes seigneuries !
Nous sommes excédées !
A cela, ne vous déplaise, la masturbation subvient médiocrement.
Le pénis au hIsse, chandelle, n'est qu'ét-
eignoir !
Ta défroque est rougissante.
Tu as l'atour couperosé des mariées
Madeleine.
Tu as l'atour irrévérencieux.
C'est somptueux.
Mon DESIR saignante,
Y tricote nos plaids siamois.
A sexes-croisés, enchaussons
Nous. A l'acronyme.
Les confessionnaux auront de quoi me vilipender,
Oui, vile et pendarde...
Nos pauvretés finissent à 21 45,
Pavoisées.
Pacifiques.
Photo-voltaïques.
Et le grabat est bourrelé de ressorts
Les polochons
Oient déborder en nous un aspirant
Mississipi.
Poème posté le 21/04/10