L’absence.
Les yeux fermés je l'imagine
Le corps superbe, nu
Dans ma tête je le dessine
Dans mon corps je veux sa mort
C'est si bon d'être son besoin
Sa vie son éternité sa folie
Mais l'absence s'étire
Prend possession de moi
Il n'est pas là
J'ai l'âme vide
Dormir
Ses mains qui se posent sur moi
Ses yeux rieurs soudain troubles
Mon corps se réveille se cabre
Quand il effleure ma bouche
Juste avant que le désir flamboie
Son corps cherche ma main
Mais l'absence s'étire
Prend possession de moi
Il n'est pas là
J'ai l'âme vide
Dormir
Ses mains partout me supplient
Il dit des petits mots insensés
Je murmure son prénom
Instants magiques l'or du parfait
Va couler dans nos corps
Rien ne peut être repris
Mais l'absence s'étire
Prend possession de moi
Il n'est pas là
J'ai l'âme vide
Dormir