Accueil
              
         

Signaler un contenu inaproprié.

La panne
par Ann


Je me glissai sur le coup des dix heures Entre des draps encore froids, promise à des bras vigoureux. La pluie tapait de la goutte sur le toit Pour se réchauffer de cette nuit maussade. Nos ébats ébouriffaient notre couche éparpillée sur le sol Et la pluie à pas de loup s’éloigna dans la campagne Caresser le bétail endormi dans les bocages. Je me glissai sur la peau de mon affectueux galant Sous le drap tiédi, promise à un ardent bonheur. La pendule chantait monotone de l’aiguille sur le cadran Pour se plaindre de cette nuit inachevée. Mes caresses s’ennuyaient sur des ardeurs paresseuses Et la pendule à grands coups de oui de non Tambourina bientôt le repli de la bête à deux dos. Ce matin j’envoyai la pendule se faire pendre ailleurs.



Poème posté le 10/08/10


 Poète
Ann



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'artiste (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)





.