A tir rance et rêve errance
par Capella
par Capella
Les fêtes amènent des belles à tirer les soirs de bal,
Mais les belles balles sont-elles faites pour être tirées ?
Enivrés comme des alouettes,
Aux cymbales qui les entêtent,
De voir cent miroirs aux belles,
Un vrai printemps de citadelles,
Silhouettes incitant dépense,
Aux gestuelles très indécentes,
D’arrogance et d’intelligence,
En descente de reins dansante,
A l’emballe, d’avoir la chance,
D’une pensée non étanche,
Quand vint l’aube aux tirs vains,
Du blanc terrain sans plaisir divin,
De ces moments non décantés,
Le mâle sans-tête s’épanche,
Fin de nuit hantée de revanche,
D’eau de mer jusqu’aux hanches.
Poème posté le 03/12/10