La douleur
Je voudrais éteindre ma vie paisiblement, silencieusement.
Aucune angoisse, grande sérénité, de la sagesse même.
Savoir profiter de l’instant suprême, vivre subtilement.
Un monde extérieur à l’image d’un temps, d’un repos complet.
Grandir parmi la noirceur céleste, se réjouir des étoiles
Qui guident mon corps léger vers des cimes agréables.
Comprendre ma liberté d’agir, me réjouir de la vie.
Danser allégrement, caresser le vent, adorable jouissance.
M’éloigner à tout jamais de la laideur, respirer la beauté.
S’exprimer en des mots charmants, embrasser l’instant.
Entendre des voix musicales, sourire, l’envolée.
Un cœur apaisé loin des tourments, suffisance.
Je voudrais éteindre ma vie loin des chacals, de l’arrogance.
Me cacher dans un coffret mystérieux, me réveiller plus tard
Ou jamais… qu’importe ! Me savoir détacher des horreurs,
Grandir intérieurement, déambuler sans crainte, sans peur.
Assoupir ma vie, m’éclater dans ma solitude retrouvée.
En rire d’une joie suprême, vivre malgré tout.
André, épervier