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Regret
par Agathe


Le nuage ocre glisse en un regard impassible, Quand le vent frissonne sur la glace immobile, Bruissent les grincements de la haine sanguinaire, L'âme du rire brisé s'éventre dans la nuit claire. La Terre avale la chaleur pourpre des corps disloqués ; pantins, Que la rivière graisseuse enserrera trop fort en son sein, Étouffent le glapissement et les plaintes qui se font déjà murmures, Vent, océan, les nuages ne sont plus qu'écumes de chagrins futurs. La mort luit victorieusement dans les regards redevenus enfantins, Petites bougies soufflées redorent la Liberté d'une légèreté insouciante, S'étreignent, s'enchainent en un courant éclatant dans un lendemain, Bruisse en volées qui s'égayent sur l'Ombre interminablement mourante. Soulèvent l'épais tapis ocre du champs délesté pour un cimetière, Petites corolles se gonflent aux souffles derniers qui se trainent, Revêtant avec parures le sable qui s'envole en une danse lunaire, Brisant tant l'âme coupable que poussière ne peut plus rien contre haine.



Poème posté le 31/01/13


 Poète
Agathe



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