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La nuit étoilée
par Arden


J’avais courbé le front sous le feu d’Aïthra Plus vide qu’un pantin abandonné des songes Je savais la sagesse immense et le mensonge L’éclair faux des rubis dont se pare Mithra L’horizon qu’un titan foudroyé me montra Grillait carcasse pourpre au soleil qui s’allonge Les castels sidéraux que l’or des lacs prolonge M’ouvraient leur portail noir couvert de sombre drap L’eau morte reflétait la lune en décroissance Le manteau de la Nuit portait l’or des absences A jamais et le sol saignait noir sous mes pas C’était un crépuscule aux lueurs de trépas Villes croulantes, Feux, Cris sourds, Corps qu’on abat L’univers étendait devant moi son silence



Poème posté le 02/04/13


 Poète
Arden



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