Le venin
par Domagoj sirotinja
Tes reptations m'ont hanté dans la nuit.
Entre les herbes ton corps fiévreux et solitaire
Se faufilant sonde la surface
emmenant avec toi le secret des racines
de chaque tige, chaque filament,
chaque pore, chaque microbe.
Et en entier tu passes en moi
comme si, de nature latente,
mon sang longiligne de ta forme
mes yeux perçant tes écailles
d'une puissance aveugle ma tête
froide émergente au vu de tes signaux
effrayants ou arbitraires ne formaient
qu'une reproduction de tes pouvoirs.
@ Edi Sorić
Poème posté le 27/05/13