Si tu savais, mon ami,
Comme j'ai hâte de te lire.
Connaitre tes nouvelles péripéties,
Me fais toujours mourir de rire.
Cela fait des heures,
qu'il aurait du passer.
Maudit facteur,
"Jamais pressé!"
Si tu savais, mon ami,
Comme tes lettres me font plaisir.
C'est chaque jour la même comédie,
Larmes, joie, désespoir,soupir.
Ça,y'est! je le vois qui se profile,
Au numéro TRENTE-SEPT!
S'il ne se presse pas,"bougre d'imbécile"!
Je lui casse la tête!
Il ralentit,
Le précieux sésame dans les mains.
Me regarde,souris,
Et passe son chemin!...
Demain, peut être ...demain...
Pardon, mon amour... tu es le plus gentil des facteurs...