Emmenopterys henryi
par Chafia
par Chafia
L’arbre a tout vu, tout entendu…
Et épie les individus…
Sur l’arbre, en hauteur,
La fleur aux senteurs
Cligne au voyageur
Au regard moqueur.
Elle voulait fleurir,
Pour le faire jouir…
Crédule fraicheur
Montrait ses couleurs.
La fleur en trompette,
Joyeuse mais secrète,
A mis sa tunique
D’un blanc crème unique.
Humble visiteur
Contemple la fleur
Qui sème la joie
En somptueux bois…
Douce emplit le cœur
De joie, de bonheur.
Emu ! Il l’admire
Fol est son désir.
Fleurit toutefois
La fleur d’autrefois,
Pour lui qui a froid
Une fois, quelques fois…
Avant de flétrir…
Lui fait un sourire,
Le met dans l’effroi
En ce sombre bois.
Sur cet arbre ancien,
Tronc de tous les biens,
Fleuron d’exception,
Axe l’ascension…
Sphinx d’Alexandrie
Parait tout petit
Devant l’éloigné
D’allure désignée.
L’arbre en confusion,
En génuflexion
D’ordre végétal,
Priait en vassal…
La fleur en décor
Enflammée la flore
Comme joyeux fakir
Soûl à l’élixir…
D’un café lointain
Planté avec soin,
Au plus beau jardin,
Du plus vieux Pékin.
D’où son origine
Rubiacée de Chine…
Fameuses sont les fleurs
Du glorieux rêveur…
Qui anime pelouses
De qui le jalousent.
De l’hiver de gel
Vient froid de dégel…
Arrivent les sereins…
De fameux pèlerins,
Des vieux et pluvieux,
Abordent en envieux…
L’extraordinaire
Fortuné en sphère
Et grappes de fleurs
Qui rient au moqueur…
Gloire à mon Seigneur
Faiseur des faiseurs…
Poème posté le 08/12/13