Les jeunes énergumènes, que la rentrée amène,
S'extasient des grandeurs de leur nouveau domaine,
Se voient pousser des poils tirés par le soleil
De leurs travail précieux et de leur miel d'abeilles.
Quand à huit heure pile s'ouvrent enfin les portes,
Des universités mi-sérieuses mi-burlesques,
Ils pénètrent l'alcôve secrète et gigantesque,
Dans une marrée noire, une vague les emporte.
Le sanctuaire sacré des prières raisonnées,
Se connecte aux savoirs et aux pieuses vérités,
Les passants ne se doutent que derrière ces piliers,
S'allume et s'entretient une flamme déchaînée.
Les cerveaux des élèves bombés et bien remplis,
D'avoir ingurgité d'infâmes poésies,
Contents de leurs statuts ils se sentent assez forts
Pour construire leurs statues et survivre à la mort.