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Toi qui me manque
par Johnyvel


L'harmonie de ton visage et la poésie de ton être immature me manquent. J'espère naïvement que parfois, toi aussi tu penses à moi, et que je suis un peu plus particulier que la moyenne des gens à tes yeux. Mais tu es une rencontre éphémère et tu as glissé d'entre mes mains avant même que je ne te regarde assez pour te connaître. Et pourtant j'aurais tant aimé te connaître! Je t'imagine, de loin, continuer ta quête curieuse et explosive de la vie auprès d'une multitude d'autres rencontres. Car tu ne perds pas de temps. Et je me sens être du passé... je me sens étranger à toute cette énergie. Je me souviens de la douceur de tes yeux fermés, et ça me donne envie de percer le mystère de ton être sensible. Je veux connaître ta poésie, et je veux t'embrasser sur la joue, je veux t'embrasser dans le cou, je veux t'embrasser sur la bouche, en te serrant contre moi pour découvrir ta vulnérabilité. Je veux me maîtriser et surmonter cette timidité que tu provoque en moi. Et alors, quand je t'aurais connu, et que l'on se sera mutuellement consumé, je t'abandonnerai au monde et je m'abandonnerai moi même à de nouvelles curiosités pour redécouvrir - mais de façon toujours différente - la timidité, la passion, la beauté, mais aussi la colère et bien d'autres sentiments extraordinaires. Ceux que ne provoquent en moi que les rares rencontres qui comptent. Et justement, j'ai cru que tu allais compter; j'ai cru que j'allais te connaître et découvrir les secrets de ton cœur. Oui! J'ai cru que tu partagerais avec moi tes douleurs les plus belles, et ta complexité à demi-cachée... ...celle que l'on devine ton regard. Tu m'as intimidé, puis, Tu m'as plu et surtout, Tu m'as intrigué! Mais je n'ai pas eu le temps de te comprendre... Et c'est pour ça que tu me manques... Peut être que toutes ces pensées sont destinées à une femme imaginaire car souvent je crois aimer et le temps me montre que je n'aimais pas vraiment. Le temps me montre que j'aimais en fait les costumes que mon imagination avait créés puis taillés sur la mesure de mes envies. Des costumes si bien taillés que j'en oublie trop souvent qu'ils sont là. Et puis, il est si rare d'aimer... Et j'aurais tant voulu qu'on se connaisse, Et, j'aurais tant voulu qu'on s'aime, Mais je n'ai pas saisis ma chance! Je ne saurais jamais si on se serait aimés ! Et c'est pour ça que tu me manques... "Tu" est la femme à laquelle je pense maintenant, mais "Tu" es aussi la femme d'hier, et celle de demain. "Tu" n'es finalement pas une femme, Car "tu" es toutes les femmes. Toutes ces femmes qui font imaginer des choses, Qui offrent aux hommes stylistes la matière à création. Mais toutes ces femmes savent-elles ce quelles font imaginer? Aujourd'hui, "tu" c'est toi, Et même si tu ne le sais pas, tu es avec moi. Mais parfois, ça ne me suffit pas..! Parfois je crois te voir dans la rue, et je me cache. Pourquoi? Je ne veux pas que tu saches. J'ai peur. Peur de quoi? J'ai peur de toi! Enfin, pas vraiment de toi. Non, ce dont j'ai vraiment peur... C'est que tu brises mon rêve, et moi, J'aime mon rêve! J'aime la mélancolie que m'inspire ton mystère! et peu m'importe si ce mystère est imaginaire! Car la beauté de ton mystère, aujourd'hui en tout cas, ne réside pas dans sa consistance, mais dans la fascination qu'il suscite. Et je suis fasciné... C'est donc pour ça que tu me manques Mais que je ne veux pas te voir ! Voilà ce que "Tu" crées en moi, des peurs et des envies qui se battent, mais qui s'unissent dans la mise en place d'une illusion magnifique. Tu me manques, parce que je ne te connais pas; Mais si je te connaissais, Me manquerais-tu? Probablement pas, À moins que tu ne sois... Une de celles qui comptent, Ou simplement, celle qui compte. Toi, Toi dont je connaîtrais les mystères et dont la matière sera la plus importante et la plus belle part. À ton sujet, je ne me tromperais pas, Et quand je penserais à toi, je n'aurais pas besoin de t'habiller; Car jamais je ne te voudrais différente. Toi que j’attends, toi que j'aime déjà, Toi qui me manques, mais pour de vrai. J'espère que tu m'aimes aussi.

N'hésitez pas à me signaler les fautes. Un texte "vieux" (d'il y a 6 mois), une des premières choses que j'ai écrites... Il n'y a pas de fiction, juste des états différents, des perceptions qui changent et des moments qui viennent et qui passent.

Poème posté le 12/06/14


 Poète
Johnyvel



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