André CHENIER
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(poète)
Biographie (Cliquez ici pour la lire)
Amoureux de la beauté antique et homme de son temps.
Mort à 31 ans, André de Chénier, poète lyrique, citoyen et théoricien de la poésie, a marqué la poésie française d’une manière considérable. Son œuvre marque un « renouveau poétique » qui a été comparé à celui de la Pléiade.
André Chénier est né en 1762 à Constantinople. Son père est consul de France.
Lorsque l’enfant a deux ans, sa mère rentre à Paris avec ses deux fils. André a un frère Marie-Josèphe qui deviendra homme politique et écrivain. (Il sera l’auteur, entre autre, des paroles du Chant du départ).
Sa mère est une femme cultivée qui reçoit dans son salon les célébrités de l’époque, poète, artiste et savante. C’est donc très tôt que les deux frères purent s’initier aux questions littéraires et à l’esthétique.
Entré au collège de Navarre, Chénier sera un élève brillant ; (1773-1781). Il esquisse ses premières Elégies.
Après un court séjour dans l’armée qu’il quitte pour des raisons de santé, il voyage en Suisse et en Italie.
De 1785 à 1787, il compose « les Bucoliques » et de « nouvelles Elégies »
IL part pour Londres comme secrétaire d’ambassade. Il considère cette période comme un exil et entre dans de vastes projets comme « L’invention » où il expose sa nouvelle doctrine et « l’Hermès » et « l’Amérique ».
De retour en France en 1790, il participe au mouvement révolutionnaire tout en condamnant les excès des Jacobins
« Le Serment du Jeu de Paume » paru dans le Moniteur et« Les Suisses du régiment de Châteauvieux »
Il collabore, avec Malesherbes à la défense de Louis XVI et devient suspect après la mort du roi. Il se cache mais est arrêté en mars 1794. Il est condamné à mort comme « ennemi du peuple » et guillotiné le 25 juillet. (Le 7 thermidor an II), deux jours avant la chute de Robespierre. C’est à la prison St Lazare qu’ il écrit « La Jeune Captive » et « Iambes » contre la tyrannie des Jacobins.
Il est célèbre mais son œuvre est inconnue hors de quelques salons.
Ce n’est qu’en 1819 que son talent est reconnu par le grand public, grâce à un journaliste, H. de Latouche. Le « grand poète » est enfin consacré comme l’héritier des classiques, annonciateur des romantiques et des parnassiens.
« Enfants ! Du rossignol la voix pure et légère
N’a jamais apaisé le vautour sanguinaire ;
Et les riches, grossiers, avares, insolents,
N’ont pas une âme ouverte à sentir les talents ».
Idylles.
source : Ottomar
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