André LEMOYNE
[
]
(poète)
Biographie (Cliquez ici pour la lire)
Camille-André Lemoyne, né à Saint-Jean-d'Angély le 27 novembre 1822 et mort 28 février 1907 dans cette même ville, est un poète et romancier français. Avocat au barreau de Paris en 1847, il fut successivement typographe, correcteur, puis chef de publicité chez Didot de 1848 à 1877, date à laquelle il fut nommé bibliothécaire de l'École des arts décoratifs.
« Cet homme de modestie a fait de sa vie deux parts : il livre l'une à la nécessité, au travail, il livre l'autre, inviolable, secrète. Tous les six mois, il distille une goutte d'ambre qui se cristallise en poésie et qui s'ajoute à son cher trésor. Les Roses d'antan renferment des pièces parfaites de limpidité et de sentiment. J'ai des raisons de recommander celle qui a pour titre L'Étoile du berger. »
« S'il n'a pas beaucoup produit, chacune de ses compositions est marquée d'un caractère spécial. Son œuvre offre une série de tableaux variés, peints avec largeur dans un petit cadre. [...] Les Roses d'antan, Les Charmeuses ont été couronnés à la fois par l'Académie française en 1871 ».
Œuvres :
Stella Maris (1860)
Chemin perdu (1863)
Les Sauterelles de Jean de Saintonge (1863)
Les Roses d'antan (1865)
Les charmeuses (1867)
Une Idylle normande (1874)
Alise d'Évran (1876)
Paysages de mer et fleurs des prés (1876)
Légendes des bois et chansons marines (1878)
Oiseaux chanteurs (1882)
Soirs d'hiver et de printemps (1883)
Fleurs et ruines (1888)
Fleurs du soir (1893)
Le Moulin des prés (1894)
La mare aux chevreuils (1902)
Poésies, Paris, Lemerre, 1883-1897, 4 volumes comprenant : Les Charmeuses ; Les Roses d'antan ; Légendes des bois et chansons marines ; Paysages de mer et fleurs des prés ; Soirs d'hiver et de printemps ; Fleurs et ruines ; Oiseaux chanteurs ; Fleurs du soir ; Chansons des nids et des berceaux
Romans, Paris, Lemerre, 1886, comprenant : Une Idylle normande ; Le Moulin des prés ; Alise d'Évran ; le volume comprend également des Pensées d'un paysagiste et des Notes de voyage Texte en ligne
La Tour d'Ivoire, Paris, Lemerre, 1902
(Source : Wikipédia)
A. Rimbaud – Lettre à Paul Demeny du 15 mai 1871.
« Rompue aux formes vieilles, parmi les innocents, A. Renaud, — a fait son Rolla, — L. Grandet, — a fait son Rolla ; — les gaulois et les Musset, G. Lafenestre, Coran, CI. Popelin, Soulary, L. Salles ; les écoliers, Marc, Aicard, Theuriet ; les morts et les imbéciles, Autran, Barbier, L. Pichat, Lemoyne, les Deschamps, les Desessarts ; les journalistes, L. Cladel, Robert Luzarches, X. de Ricard ; les fantaisistes, C. Mendès ; les bohèmes ; les femmes ; les talents, Léon Dierx, Sully-Prudhomme, Coppée, — la nouvelle école, dite parnassienne, a deux voyants, Albert Mérat et Paul Verlaine, un vrai poète. — Voilà. — Ainsi je travaille à me rendre voyant. – »
On n’est pas obligé de suivre Rimbaud pour se forger son avis.
source : Wikipedia
Poésie d'hier : 4 poèmes