Federico GARCIA LORCA [
]
(poète)
Biographie (Cliquez ici pour la lire)
« Voilà un jeune homme charmant, spontané, turbulent, voire chahuteur et bruyant... Il a tous les dons, il dit ses poèmes, il scande ceux des autres..., il joue merveilleusement du piano pour lequel il ressuscite les vieilles mélodies espagnoles, il gratte même de la guitare, …, il peint, il dessine, il déclame et chante, il est poète. Il est même beau, malgré sa démarche claudicante, sa paupière lourde, sa lèvre épaisse, son regard brûlant, sa voix rauque. »
« Garcia Lorca fut obsédé par la mort, la sienne propre qu'il vit en prophète, en voyant lumineux :
Ah, c'est la mort qui m'attend
sur le chemin de Cordoue. »
Né en 1898, année où l'Espagne perd son empire, ce qui fit la fortune de son père planteur de betteraves à sucre à 17 km de Grenade dans une nature riche. Famille de propriétaires terriens cultivés, libéraux, avec une mère pieuse, d'extraction modeste mais qui lui donne le goût des livres et de la littérature.
« De tous côtés sur son arbre généalogique immédiat, se dressent musiciens, poètes, compilateurs de folklore, bohèmes ou rebelles, libéraux ou originaux en cette terre andalouse de Grenade. »
Séjour à Almeria décor idéal pour Noces de sang le plus âpre de ses drames.
Puis adolescence à Grenade capitale rétrécie. Il est peu scolaire mais grand lecteur et barbouilleur de rimes.
Le 17 mars 1918 il offre en récital à Grenade les meilleures pages de son premier livre , Impression et paysages qu'il brûla dans un « autodafé salutaire ». Il avait rencontré en 1916 Antonio Machado, puis Miguel de Unamuno.
Au printemps 1919 il arrive à Madrid à la « Résidence des étudiants ». Il rencontre au café Gijón Luis Buñuel puis Salvador Dalí et rend visite au grand poète du moment Juan Ramón Jiménez qui le recommande auprès de la « Résidence ».
Dès l'automne 1919 il travaille avec Manuel de Falla n'aboutissant d'ailleurs à rien.
Chez Dalí lit la troisième version de sa pièce Mariana Pineda et fait ensuite une entrée triomphale dans le monde du théâtre. Nous sommes en 1927.
Entre temps il écrira le poème du Cante jondo en 1925 et le Romancero gitan en 1928.
Avec Manuel de Falla réinvente les chants de l'univers flamenco.
1928 année majeure le Romancero gitan reçoit un formidable accueil (« je ferai une œuvre populaire et tout à fait andalouse »).
1931 publie Poète à New-York.
1934 C'est le Le chant funèbre pour Ignacio Sanchez Mejías.
Là nous ne pouvons ne pas évoquer son amitié si profonde avec Salvador Dalí, admiratifs l'un de l'autre. Il consacre d'ailleurs une ode à celui-ci.
Nommé directeur de la troupe théâtrale 'La barraca », il écrit à la même époque Noces de sang, Yerma, La maison de Bernarda Alba.
En 1936 quand éclate la guerre civile, il retourne à Grenade. C'est dans cette région qu'il sera exécuté par les milices franquistes.
Ses œuvres seront interdites sous le régime de Franco.
source : Par SAINTES d'après "Federico Garcia Lorca " par Albert Bensoussan
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