Fleury François RICHARD [
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(artiste visuel)
Biographie (Cliquez ici pour la lire)
Fleury Richard fut avec Michel Grobon et Pierre Révoil l’un des fondateurs de “l’École lyonnaise”. Il suivit à partir de 1789 les cours de l’École de dessin de la ville où il reçut une formation de peintre de fleurs en relation avec l’industrie des soieries, l’une des principales de Lyon. Il arriva à Paris en 1795 et fut admis l’année suivante dans l’atelier de David où il devait rester trois ans. Ses oeuvres furent appréciées par la famille impériale puisque Joséphine lui acheta, de 1805 à 1810, sept tableaux pour sa galerie de Malmaison et le nomma Peintre de Sa Majesté. Sa fille la reine Hortense acquit également des toiles de Richard, comme son Mademoiselle de La Vallière (Arenenberg, Musée Napoléon), et copia certaines de ses œuvres. En 1814, Richard recut le titre de Peintre de Monsieur et, en 1817, celui de Peintre de Son Altesse Royale. Il travailla longuement, de 1817 à 1819, à sa seule commande officielle Tannegui Duchastel sauvant le Dauphin pour la galerie de Diane à Fontainebleau (toujours en place).Son rôle d’enseignant à l’École des Beaux-arts de Lyon occupa une place importante dans sa carrière, puisqu’il succéda à Révoil au poste de professeur, de 1818 à 1823. Frappé par la maladie en 1824, il arrêta de peindre pour se consacrer à la rédaction de ses Souvenirs. Son œuvre est réduit, la minutie de sa touche et l’exigence de son caractère l’ayant conduit à privilégier la perfection formelle à la quantité des tableaux produits.Après s’être tourné vers l’histoire antique dans l’atelier de David, Richard, en compagnie de certains de ses condisciples, Granet, Forbin, Révoil, y forme un groupe à part, passionné par l’époque médiévale et l’histoire nationale. Il fréquente le musée des Monuments Français, se plonge dans l’étude de la littérature et des manuscrits médiévaux.Au salon de 1802, il expose le premier tableau “troubadour”, Valentine de Milan. Le terme “troubadour” avait d’abord été réservé aux oeuvres littéraires pastichant la poésie du Moyen-Âge. Il engloba par la suite toutes les œuvres à sujet médiéval peintes durant la première moitié du XIXe siècle.Les critiques contemporains de Fleury Richard évoquèrent davantage une peinture “anecdotique” ou “chevaleresque” correspondant à ce genre né dans les premières années du siècle pour s’achever avec la consécration du Romantisme et le succès des Massacres de Scio de Delacroix (1824).
source : https://www.didieraaron.com/art/fleury-francois-richard/
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