François MAYNARD
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(poète)
Biographie (Cliquez ici pour la lire)
Un art « impeccable » à l'école de Malherbe.
François Maynard naît le 21 novembre 1582 à Toulouse. Son père est conseiller de la Grande Chambre du parlement.
La famille à ses racines à Saint-Céré depuis le 14éme siècle. Le jeune François y séjourne l'été. Il s'y installe dès sa quinzième année. Sa famille doit cependant quitter la ville à plusieurs reprises de fait des troubles liés aux guerres de religion.
Il arrive à Paris en 1605, en qualité de secrétaire de Marguerite de Valois ( la Reine Margot ). C'est là, à la cour, qu'il rencontre Malherbe et devient un de ses élèves.
En 1611, il se marie avec Gaillarde de Boyer, dont il aura huit enfants.
Il accepte, en 1618, le siège de président du Présidial d'Aurillac. (tribunal et juridiction)
Il est toujours attiré par Paris, retrouve Malherbe et les milieux libertins lors de nombreux séjours.
Mal vu par Richelieu qui s'en méfie ( ce qui ne l'empêchera quand même pas de le nommer à l'Académie française ), il fréquente l'Hôtel de Rambouillet, salon littéraire à la mode. La vie y est enjouée et les plaisanteries libertines y sont monnaie courante.
A l'école de Malherbe, Maynard devient un technicien du langage : clarté de l'expression, respect d'une grammaire et d'un vocabulaire courant, maîtrise du mètre par un compte rigoureux de pieds de chaque vers et combinaisons complexes de rimes.
IL séjourne (1635-1636) à Rome auprès de M de Noailles, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège. Il se brouille avec lui et préfère se retirer dans ses terres de Saint-Céré. C'est là qu'il compose ses plus beaux poèmes.
Il attendra la disparition de Richelieu pour revenir à Paris (1645-1646).
Durant ses dernières années , il portera le deuil de sa fille aînée, d'un fils et de son épouse.
C'est à Aurillac qu'il meurt à 63 ans, le 28 décembre 1646, de retour d'un voyage à Paris.
Son œuvre, composée pour l'essentiel à Aurillac et à Saint-Céré, est variée: odes, stances, sonnets, épigrammes. Il mêle le burlesque à la préciosité, la verve réaliste aux accents mystiques. Il fait côtoyer la chanson à boire et la sensibilité élégiaque.
source : Ottomar
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