Jean RICHEPIN
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(poète)
Biographie (Cliquez ici pour la lire)
«apôtre de la sensualité et de l’athéisme »
Jean Richepin est né à Médéa, en Algérie, le 4 février 1849. Son père est médecin militaire. Après de brillantes études il entre à l’Ecole normale supérieure en 1862. Il est licencié ès lettre en 1868.
En 1870, il s’engage dans un corps de Francs-tireurs pendant la guerre contre l’Allemagne. Il mène ensuite, durant quatre ans, une vie errante. IL est successivement professeur libre, journaliste, matelot et débardeur à Naples et à Bordeaux.
Après avoir écrit, en 1871, dans « La Vérité » et dans « Le Corsaire », il débute en 1873 comme acteur et auteur au théâtre. Il devient célèbre dans les cénacles du Quartier latin, effréné d’indépendance et d’excentricité. En 1875 il fonde un petit cercle de poètes « le groupe des vivants » qui rejette le joug des conventions sociales et culturelles. Il se dit lui-même issu de bohémiens dans une biographie imaginaire riche en couleur. En 1876 il connait un grand succès public avec « la chanson des gueux » où, laissant exprimer sa verve, il exalte sans réticence « la poésie brutale de ces aventureux, de ces hardis, de ces enfants en révolte à qui la société presque toujours fut marâtre, et qui, ne trouvant pas de lait à la mamelle de la mauvaise nourrice, mordent à même la chair pour calmer leur faim ». Le poème est saisi le 24 mai 1876 et Jean Richepin est condamné le 15 juillet à un mois de prison et 500 francs d’amende pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs. Il purge sa peine à la prison de Sainte-Pélagie et continu d’écrire pour la gloire, le triomphe de la justice sociale et la défense des humbles et des opprimés.
Dès 1872, Jean Richepin fait de nombreux voyages pour découvrir « des espaces exotiques C’est ainsi qu’il découvre l’Italie, L’Espagne, l’Allemagne, la Scandinavie, la Suisse, le Maroc.
En 1908, c’est la consécration. Il est élu à l’Académie française
Son œuvre comporte des recueils de poèmes, Les Caresses, Les Blasphèmes, La Mer, Mes Paradis, Le Glas ; des romans dans la veine populiste, Les Braves gens ; des pièces de théâtre, Nana Sahib, Le Chemineau. Notons également un insolite discours sur le tango dans une séance publique annuelle des cinq Académies le 25 octobre 1913.
source : Ottomar
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