Käthe KOLLWITZ
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(artiste visuel)
Biographie (Cliquez ici pour la lire)
Artiste allemande d’origine russe Käthe Kollwitz (1867-1945)
En juillet 1867, Katharina Rupp fille de pasteur, met au monde son cinquième enfant ; Käthe Kollwitz nait en juillet 1867 à Königsberg en Prusse orientale. A ses quatorze ans, son père Karl Schmidt l’inscrit aux cours de l’atelier de gravure sur cuivre de Rudolf Mauer et aux cours de peinture de l’atelier de Gustave Naujok. En 1885, Käthe suit les cours d’Emil Neide à l’Académie des Arts Prusse. Puis elle séjourne à Munich où elle parachève sa formation jusqu’en 1890.
Elle épouse le Docteur Karl Kollwitz en 1891 et emménage à Berlin. Les Beaux-Arts de Berlin, interdite aux femmes lui ferme ses portes. Le couple aura 2 fils Hans et Peter. A partir de 1898, elle enseigne à l’école artistique pour femmes de Berlin.
En 1898, dans la lignée de Munich et de Vienne, le mouvement de Sécession berlinoise est fondé par 65 artistes dont Kâthe Kollwitz et Edvard Munch, présidé par le célèbre peintre Max Liebermann, ils exposeront durant les années Belle époque jusqu’à sa dissolution dans les années 1920.
En 1912, la revue Simplicissimus commande et publie plusieurs illustrations de Käthe Kollwitz.
Témoin des luttes et détresses de son époque, son œuvre est autobiographique, tirée de son vécu auprès des ouvriers et de leurs familles, de l’amour maternel, de son deuil personnel ; en 1914, Käthe Kollwitz perd son fils Peter âgé de 18 ans, engagé volontaire.
Figure du mouvement expressionniste, Artiste engagée mais néanmoins pacifique, Käthe Kollwitz à travers ses dessins, ses estampes, ses sculptures et ses gravures, retrace par ses œuvres toutes en dégradés de noirs et de blancs, l’histoire de l’entre-deux guerre, les drames et les luttes sociales du XXè siècle.
Son journal intime commencé en 1908 jusqu’en 1943 retrace le parcours de familles ouvrières atteintes par le chômage et réduites à la mendicité. A la mort de son fils, elle s’épanche sur l’absurdité de la guerre ce qui classera Käthe Koll parmi les pacifistes. Son journal est une rétrospective de ses réflexions sur le sujet de ses créations et devient le support de l’Art engagé.
Seule femme enseignante à l’Académie des Arts de Prusse, Käthe Kollwitz se verra menacée par l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Le régime nazi l’a démise de ses fonctions en 1933, la prive de son atelier et de son droit d’exposer avant de démanteler l’institution en 1937. Käthe Kollwitz a été réprimée par les nazis durant les dix dernières années de sa vie. Sa mort interviendra le 22 avril 1945 à Moritzburg dans sa 77è année.
Quelques-unes de ses œuvres :
- Série d’auto-portraits
- Bauernkrieg : Guerre des paysans (1901-1908)
- Cycle « Une révolte des tisserands », Misère (1893-1897)
- Mother with children ou People, misery – 1912 Illustrations commandées par la revue Simplicissimus
- Mère avec deux enfants, 1932-1936, Bronze
-Parents endeuillés – 1932 Sculpture placée près de la sépulture de son fils
- Mère et son fils mort, Sculpture placée à la Nouvelle Garde, monument aux morts de toutes les guerres
- Une statue de Käthe Kollwitz représentée en mère courage est située place Käthe Kollwitz, dans le quartier ouvrier de Prenzlauer Berg où elle vécut près de 40 ans (œuvre de Gustav Seitz 1958 bronze)
source : Fasya
Créations dans la galerie d'hier : 1 créations visuelles
Illustrations de poèmes : 5 illustrations