Louis BOUILHET
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(poète)
Biographie (Cliquez ici pour la lire)
Louis Bouilhet.
« L’ami de Flaubert »
Louis-Hyacinthe Bouilhet est né à Cany (aujourd’hui dans la Seine maritime), le 27 mai 1822.
Son père était médecin des armées de l’Empire.
Après de brillantes études classiques au collège de Rouen il entreprit des études de médecine et eu comme professeur le père de Gustave Flaubert.
Il sera l’ami de celui-ci durant toute sa vie mais aussi sa « conscience critique ».
C’est lui qui inspira à Flaubert, Madame Bovary, à partir d’un fait divers local.
Il abandonna rapidement la médecine pour se consacrer aux lettres.
Il fut répétiteur de grec et de latin puis, conservateur de la bibliothèque de Rouen.
Son premier succès, « Meloenis, conte romain », fut publié par la revue de Paris en 1851.
Véritable retour à l’antique, cette poésie a pour cadre une Rome de la décadence.
Plus tard, dans « Fossiles », il s’affirme comme un puissant virtuose du monde antédiluvien en évoquant le tableau de la terre et de l’homme préhistorique.
Dans « Festons et Astragales » (1859) et dans « Dernières chansons » (1872) il brosse de petites toiles justes et précises à l’esthétique recherché.
Louis Bouilhet ne dédaigne pas non plus peindre les jolies rieuses du temps passé, les aventures galantes des bergers et des bergères où roucoulent les tourterelles.
Louis Bouilhet est peut être considéré comme l’un des précurseurs du Parnasse, ce mouvement qui, dès le milieu du XIXème siècle, autour de Leconte de L’Ile, « est en réaction contre le romantisme en se tenant éloigné des engagements politiques et des effusions individuelles…la poésie doit se nourrir de sciences de la nature, de l’histoire, surtout ancienne et de philosophie.
Respecter strictement les règles de forme » (Sénat, Actualités du passé, juillet 2000).
Louis Bouilhet a toujours été soucieux de la pureté de la forme, voire de la perfection, que sa formation classique lui avait donnée.
Il fut le partisan d’une « poésie objective et impersonnelle » même si, ses meilleurs vers sont, sans doute, ceux où il exprime ses sentiments les plus secrets.
Louis Bouilhet est aussi l’auteur de pièces de théâtre à succès telles que Madame de Montarcy, Hélène Peyron, La conjuration d’Amboise…
Il meurt à Rouen le 18 juillet 1869.
« La popularité peut suivre ceux qui se hâtent; La gloire est à ceux qui savent attendre » Lettre de Louis Bouilhet à Frédéric Plessis.
source : Ottomar
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