On ne sait pratiquement rien de cette Marie sinon par son apparition signée de son seul prénom comme auteur des Lais, de L'espurgatoire de saint Patrice (qui est une traduction du Tractatus de Purgatorio sancti Patricii de Henri de Saltrey), et d'un Ysopet (fables d’Ésope) qui tomba entre les mains d'un certain de la Fontaine, lui aussi traduction d'une version anglaise que, pour n'être oubliée, elle achève par : « Marie ai nun, si sui de France ». Cette Marie semble donc avoir vécu au XIIème siècle, preuve en serait la dédicace de ses Lais au roi Henri II Plantagenêt. Mais rien ne prouve rigoureusement qu'il existât une seule Marie, ni qu'elle fut une femme... Ses dates de naissance et de décès mêmes sont en conséquence incertaines.
source : Présentation et traduction de Laurence Harf-Lancner dans la collection Lettres Gothiques au éditions du Livre de poche (1990).