POEME N°19
(Bouton de vote en bas de page)
Une horloge en hiver
Quand les vents véhéments feulent avec démence
Qui ne peut s'horrifier de sa vaine existence,
Quand de sombres nuages étouffent les lumières,
Quel coeur meurt dans l’horloge au souffle de l’hiver?
Souviens-toi des sentiers où frémissait l’aurore,
Son haleine rosée teintée de vapeurs d’or,
De la verte rivière aux mimosas tressés
Glissant tels des soleils vers le prochain été,
Nous étions tous amants de la moindre étincelle
Qui brillait comme un feu sur les hauts peupliers,
Du vol éblouissant d’un héron enchanté
Et du paon somptueux coiffé de mille ocelles,
Que d’heures magiques offertes à nos rêves
Dans ce temps suspendu…qui n’était qu’une trêve!
Ils s’en viennent ces jours où les ombres s’allongent,
Où s’éloigne la vie fugace comme un songe.
Attribuer un nombre de points pour ce poème en sélectionnant 0, 1, 2, 3, 4 ou 5 puis en cliquant sur voter.
ATTENTION, Il faut être inscrit et connecté pour que le bouton de vote apparaisse. (https://www.lespoetes.net)
NB: Les votes sont ouverts du 18 avril au 1er mai.