Dis-moi…


Dis-moi, comment fais-tu pour avoir ce ressort ?
Auprès de quelle muse as-tu pris cet essor
Qui te fait accéder à l’éther des poètes,
Quel est ton ressenti quand tu touches le faîte,
Eprouves-tu la joie d’être enfin à bon port ?

Le monde d'aujourd'hui, préférant le confort
De pseudo-liberté qui condamne l’effort
N’y voit pas d’intérêt. Pour ma part, je répète :
Dis-moi, comment fais-tu ?

Ô, j’ai bien quelque idée, tenant de mon mentor
La manie d’explorer comme une mine d’or
Les arcanes des mots à valeur désuète
Pour tenter de les fondre en harmonie parfaite.
Mais toi, qui me sembles venir du même bord,
Dis-moi, comment fais-tu ?

Enfin je l'espère !
Super garantie de la météo
Youp la Boum Prospère
Demain, nous aurons des ronds d'eau !

A notre valeureuse Catherine :):)
"""les arcanes des mots à valeur désuète""""

Elle est bien bonne ma fifille,
Arcane, Mystérieuse en son grand âge
T'adopte pour géniale pupille
Avec ton clavier pour bagage !

A me relire …. tu as raison
Désuète suis et dois le reconnaître
Mais j'ai l'âge pour compagnon
Celui ci, te distance de quelques mètres :) :)

Désolée Cathy mes réponses mêmes ont la valeur de cornichons !!!!



Ce message a été édité - le 01-09-2019 à 10:28 par Arcane

Lucienne, tu tiens la forme !

Youp là boum,
C'est le cas de le dire !
Ton poème me fait sourire
Meuh non, c'est pas du cornichon
Mais du loukoum
A savourer sans modération !



Ce message a été édité - le 06-09-2019 à 10:11 par Oxalys

Flûte alors, comment fais-je?

Je ne sais si je dois vous parler de ma flûte,
Cette flûte de Paon frêle objet de dispute
Qui permet au vaillant de bien faire la roue
Sans jamais Ô jamais se traîner dans la boue.
Attention tout de même à celui qui débute.

Il faut, par précaution, pour éviter sa chute
Qu’il ne parte du ciel sans mettre un parachute.
A part ce seul détail, m’impliquer, je l’avoue,
Je ne sais si je dois !

Bien sûr que pour gravir les marches de la butte
Il faut bien se chausser, sinon c’est la culbute.
Quant à mon instrument, si l’on a de la joue
On peut bien en jouer pour l’être qui vous loue.
Nous dire frère et sœur qui s’allient pour la lutte
Je ne sais si je dois !






Ce message a été édité - le 18-09-2019 à 12:01 par Tonindulot

Le site en longueur se projette,
N'avez vous pas remarqué
Que Catherine ne reste pas muette
Et continue de déménager !!!

Ah ! comprendre enfin j'ose...
Changer d'abri, elle veut se réfugier,
Devenir libellule métamorphose
Pour ne pas sonner avant d'entrer.

Dis-moi donc, Cyrano...

-Dis-moi donc, Cyrano, as-tu toujours le cœur
-Pour clamer, à l’encan, tes doux vers sans rancœur ?
-On me dit, sans nul fard, que ta mise est parfaite
-Que la gent féminine a mine satisfaite.
-Voyons si la Gascogne entonne encor son chœur !

*Mais oui, mon Bon Ami, j’ai promis la liqueur
*A qui reconnaîtra mon don de chroniqueur.
*Pourquoi te faut-il, las, formuler pour requête :
*Dis-moi donc, Cyrano ?

-Les cadets sont fiévreux et voudraient qu’en vainqueur
-Tu refasses la face au tout dernier braqueur.
-On le dit arrogant à dauber la défaite
-A ne voir, de tout mont, seulement que le faîte.
-Iras-tu de ton art rabaisser l’arnaqueur ?
-Dis-moi donc, Cyrano ?






Ce message a été édité - le 20-09-2019 à 18:34 par Tonindulot

Vous avez bien raison !

Vous avez bien raison de ne rien révéler !
Et moi bien tort, je sais, de vous interpeler.
Or, comme toute femme, étant plutôt curieuse,
J’aime vous extorquer de façon malicieuse
Quelque menu détail pour mieux vous déceler.

Car vous rendre l’écho sous-entend de filer
A la même vitesse, au risque de couler.
Si de lutte il s’agit, qu’elle soit silencieuse,
Vous avez bien raison !

C’est donc dans le secret, sans rien en dévoiler
Qu’il convient de poursuivre en un rythme endiablé
Cette correspondance utopique et studieuse
Faite de vers stylés et de joute amoureuse,
Provoquant, chaque fois, l’envie de jubiler,
Vous avez bien raison !

Beau lac des cygnes classique, beauté, souplesse et légèreté qui valent bien toutes les danses modernes… Merci Catherine :)

Peut-on conter qu'il faut savoir compter

De cacher son trésor tout au fond d’une grotte
Tel un Bon Harpagon, connu pour sa marotte,
C’est priver son prochain d’un plaisir jouissif :
Délester un Ami qui paraît possessif.
Vous ne saurez donc point où siège ma cagnotte !

Ceci n’est point aveu de ladrerie qui trotte
Mais retrait du circuit d’une belle carotte.
Un ascendant m’apprit que n’est point récessif
De cacher son trésor !

Vous l’avez bien compris : s’y pique qui s’y frotte
Et s’énerve à coup sûr celui qui, trop, poirote.
Notre parler direct est toujours expressif
Sans jamais se confondre en propos excessif
Il ne sait empêcher le sot qui fait sa crotte
De cacher son trésor.




Ce message a été édité - le 25-09-2019 à 09:31 par Tonindulot

Trésor est bien vite dit
Ne se niche point dans la culotte
Pour initier quelques amis.
Miteusement, pauvre chochotte Cultivez plutôt bottes de radis !







Ce message a été édité - le 25-09-2019 à 10:08 par Arcane



Ce message a été édité - le 25-09-2019 à 10:10 par Arcane

Quand les fans se fanent

Je ne réponds de rien quand l’esprit se fourvoie
Dans des sens interdits quittant la sobre voie.
Mon dire avait label pour parler d’avarice
Sur un ton anodin qui fustige le vice.
Alerte au Capitole ! Entendez-vous cette oie ?

Vous me donniez Raison de cacher dans la joie
Le fond de ce secret qui fait tout dans la soie.
Faisons dans la finesse, sinon, pour cet office
Je ne réponds de rien.

De votre écho logique en buvant je me noie
Et d’un air aussi pur mon être se nettoie.
On ne doit écouter dans son humble service
Le passant se gaussant d’un candide artifice.
Sans soutien pour ce mot qu’ici je vous envoie
Je ne réponds de rien.

Ô Complice qu'on ne plisse

Où êtes-vous passée au temps de me répondre ?
Peaufinez-vous vos vers pour qu’après je m’effondre ?
Je sais qu’il faut porter du soin à ses envois
Afin que le phrasé laisse l’autre pantois.
Les vôtres, en tout temps, savent bien correspondre!

Ô Dame d’Outre-Rhin ne laissez se morfondre
Le lecteur assidu qui, seul, se met à fondre.
A l’heure où tout s’en va mais qu’hélas je le vois,
Où êtes-vous passée ?

Donnez le coup du Rein, vous qui savez bien pondre
Des plis faits de chaleur que l’on ne peut confondre
Avec la faribole encline au seul pourvois.
Certains pleins d’ambition voient passer des convois
Demandant instamment pour qu’on vienne les tondre
Où êtes-vous passée ?





Ce message a été édité - le 27-09-2019 à 17:03 par Tonindulot

Voilà, voilà, j'arrive !!!



A lire entre les lignes !

A lire en les lignes teintées de malice
Où générosité s’empêtre d’avarice,
Vous nous habituez à la coquecigrue,
Or nous sommes dopés par l’histoire incongrue
Qui va rebondissant de service en service.

Nous suivons, amusés, le destin d’une actrice
D’un roman de Dumas, trompée par l’artifice
D’une situation pour le moins ambiguë
A lire entre les lignes.

Vous rendre la pareille est question de justice
Afin de donner à l’aventure factice
Une teneur ni trop grave ni trop aiguë.
Loin d'être condamnés à boire la ciguë
Nous affirmons que ce cocktail est un délice
A lire en les lignes !





Ce message a été édité - le 27-09-2019 à 20:05 par Oxalys

excellent !

Comment " en faire " un couplet..?

Aux portes de l’enfer j’ai vu rire la foule
Qui déposait le fer pour que le sang ne coule.
Riez, sautez sans fin, s’en viendra l’appétence
Qui fait que l’églefin vante sa compétence
Sans plus se demander si s’avance la houle.

Mais vous que le Bon Dieu vient de sortir du moule
Ne dites pas adieu puisque pour vous ça roule.
Un cerbère est gardien sans donner conférence
Aux portes de l’enfer.

Chantez, enfants de chœur ! Ne perdez pas la boule
Dégustez, de bon cœur, ce doux vin qui vous soule.
Voler le vieux curé n’amène à pénitence
Que pour bien récurer sa burette en silence.
Ne craignez Lucifer qui montre chair de poule
Aux portes de l’enfer !





Ce message a été édité - le 04-10-2019 à 10:26 par Tonindulot