Pffff on ne me dit jamais rien à moi pauvre quenelle!
J'arrive tranquille comme un rond dans l'eau
Ah ben non, c'est fini les rondeaux...
Maintenant c'est au tour des villanelles !

Lille!!! C'est une ville en L ça non?

Interrogation d'Oxalys

Les chiffres sont la preuve : on fréquente ces lieux !
Si l’on part sans rien dire, au moins est-on curieux.
Que pensez-vous, lecteurs, visiteurs anonymes
Qui passez silencieux, déniez-vous les rimes ?
Trouvez-vous à ce point nos propos ennuyeux ?

Est-ce le temps d’automne austère et nébuleux
Qui provoque une humeur sujette à la déprime ?
Lors on vient en secret se divertir un peu,
Les chiffres sont la preuve !

Peu importe, après tout, l’accueil assez frileux.
Si quelques spectateurs apprécient, tant mieux,
Nous prenons plaisir à jouer la pantomime.
Malgré l’écho timide, il semble qu’on l’estime,
Et qu’on n’hésite pas à la suivre des yeux,
Les chiffres sont la preuve !

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Mon point de vue

Ne vous tracassez plus de savoir qui veut bien
Laisser son commentaire en signe de soutien.
Notre nombril trop gros, jouant centre du monde,
Apeure les badauds qui surfent à la ronde.
Ne vous ombragez point pour un si petit rien.

La déprime est de mise et pénible Ô combien
Quand tout naît, tout à coup, d’un assaut microbien.
Maintenons notre cap et si la foule gronde
Ne vous tracassez plus !

Les gens parlant partage éludent l’entretien,
Et, fort outrecuidants, peaufinent leur maintien.
Si nous poussons un peu nous aurons bien la fronde
Qui nous renseignera sur l’âme pudibonde.
Et pour la pantomime émise au quotidien
Ne vous tracassez plus !

Oxalys
Jouons sur les deux tableaux..
C'est plaisir à peu de fret...

pfff c'est bien peine que je me décarcasse pour faire des jeux de mots dont personne ne relève la subtilité et pas davantage la pertinence…

Non vrai vous ne me méritez pas.

Mais oui Pierre on relève le gant...
Tu demeures conforme à ta réputation...
Tes jeux de mots sont toujours finement calculés...et si spontanés qu'on ne peut t'accuser de réflexion prolongée..

Tu me sembles , cependant, très impatient dans l'attente des répliques..

Tu me fais penser à nous deux qui trouvons l'assemblée très timide...

Enfin bref...nous sommes deux et nous nous soutenons...

Bien à toi, lotois, comme moi...

Je l'avais mis ailleurs, tout seul, (il pleurait, sans com en terre

Sortez-tous de vos trous ! Ici l’on sert tout chaud,
L’asperge au serpolet et le lait d’artichaut !
N’est jamais trop abscons le féru dans sa fange
Qui se moque du fier se prenant pour un ange.
Bientôt je serai cuit, fin prêt pour l’échafaud !

« En jetant tes pavés fais-nous des ronds dans l’eau »
Me dit l’égocentrique au pied de son tableau.
« Demain l’on te pendra sous l’œil froid de l’archange :
Sortez-tous de vos trous ! »

Condamné, d’un seul mot, je pourris au cachot
Pour avoir pris la main d’un pudique manchot,
La seule lui servant quand pris de faim il mange.
J’aime, hélas, saluer quand le cœur me démange.
Le spectacle de rue aura foule tantôt :
Sortez-tous de vos trous !

Répons à Pierre :
pardon, je ne connais pas Lille alors je ne savais pas, pour l'L
Par contre je connais bien Lyon qui manque d'R bien que l'air y soit bon
et Avignon, sans L ni R mais avec un fameux pont !
pom pom pidou, pou !

Répons à Tonin :
Aucun tracas ! La vie vaut la peine de s'en faire le moins possible, comme dit un proverbe de mon invention.

****

Comme dit le proverbe, on ne peut, las, pas plaire
A tout le monde, aussi faut-il se satisfaire,
A défaut de bravos, de n’être pas maudits.
Vous avez bien raison ! En effet, les non-dits
Sont plus réjouissants qu’un avis lapidaire.

C’est donc le cœur léger et l’âme débonnaire
Que je reprends le cours de nos divers écrits
Sans délai, car ce qui est fait n’est plus à faire,
Comme dit le proverbe..

Il me faut cependant, au risque de déplaire,
Avouer que le temps me manque dans l’affaire.
Je cours après des trains souvent déjà partis,
Me laissant sur le quai, l’espoir tout déconfit
D’avoir un jour assez de temps pour ne rien faire,
Comme dit le proverbe.

En guise de requiem...

Combien le verbe est cher à nos esprits tenaces
Qui savent de ce monde éviter les menaces.
Sourire à son prochain en lui tendant la main
Voilà qui rend heureux sans effort surhumain.
Les plaisirs d’ici bas sont souvent si fugaces.

« Poursuivre son chemin, sans faire voltefaces, »
Tel est le bon dicton ignorant les préfaces.
Clamons donc, d’un bon chœur, là, mais aussi demain,
« Combien le verbe est cher. »

Nous avons, tous les deux, des mots plein nos besaces
Qui peuvent remplacer les plus belles rosaces.
Vous vivez loin d’ici, dans un pays germain,
Mais gardez du Français un fort beau lendemain.
Demeurons ces porteurs qui crieront sur les places
« Combien le verbe est cher ! »

Oxalys
Jouons sur les deux tableaux..
C'est plaisir à peu de fret..

***

Une tâche sur le tableau
En camaïeu de rondeaux.
Une petite villanelle
Ronde et menue comme une ocelle :



Je ne sais plus où donner de la tête !

Je ne sais plus où donner de la tête,
On me sollicite de tous côtés
Partout il faut que je sois de la fête !

Mon emploi du temps devient casse-tête
Je le confesse en toute honnêteté :
Je ne sais plus où donner de la tête,

La raison a beau m’ordonner : arrête !
Je m’empresse au grand dam de la santé
Partout il faut que je sois de la fête !

Moi qui, l’été dernier, me sentais prête
A suivre l’appel de l’oisiveté,
Je ne sais plus où donner de la tête,

Ce n’est pas que le surbooking m’embête,
Mais je dois dire avec sagacité :
Partout il faut que je sois de la fête !

Sur mon lutrin souffle un vent de tempête,
Mes feuilles s’envolent par pelletées
Je ne sais plus où donner de la tête,
Partout il faut que je sois de la fête !

Mais oui continuez !
Nous vous suivons des yeux
Jamais ne négligeant votre talent prolixe
Si nous ne commentons ce n’est indifférence
Mais la vie qui nous prend
Infernale cadence !!
Assise sur un banc au soleil de l’Andorre
Je vous dis simplement :
Amis
, je vous adore !

Coucou Marcek qui se dore sous le soleil d'Andorre...
Merci pour ces encouragements à pousuivre la prouesse...
Bisous d'Oxalys, sous le soleil de la Hesse...

(nananèreeee, il fait beau ici aussi)

Je confie les clés du topic à Tonin...
je sais qu'il saura en prendre soin...

Enfin l'eau tombe du ciel

La pluie que j’attendais soudain fait des ronds d’eau
En surface du ru mais glisse sur ma peau
Car je me suis mis nu pour mieux sentir la flotte.
Ma voisine, elle aussi, sort seins nus, sans culotte
Et nous chantons en chœur un refrain tout nouveau.

C’est une Marseillaise au très fécond cerveau
Qui ne fréquente plus le boueux caniveau.
Ainsi nous dégustons, sans futile parlotte,
La pluie que j’attendais.

Un gendarme passant vient à notre niveau
Complétant, de facto, l’inédit écheveau.
Mais hélas il lui faut conserver sa calotte
Pour faire autorité sur son corps qui grelotte.
Je bénis sans regret, pour ce frais renouveau,
La pluie que j’attendais !